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Actualité
04 . 05 . 17

i-SEP révolutionne l’autotransfusion et préserve les plaquettes

Article paru dans LesEchos.fr – 4 Mai 2017

i-SEP entend bien révolutionner l’autotransfusion peropératoire. C’est une pratique qui consiste à récupérer le sang épanché du patient au bloc opératoire pour le traiter, afin de lui réadministrer. En France, l’autotransfusion est pratiquée chaque année lors de 250.000 à 300.000 opérations chirurgicales. Pour l’heure, la technique usuelle est le lavage du sang par centrifugation, afin d’essorer et de concentrer les globules rouges. Problème : les plaquettes, nécessaires à la coagulation, sont exclues. «  Notre technologie, brevetée dans 15 pays, est une alternative à toutes les autres », affirme Sylvain Picot, président-cofondateur d’i-SEP. «  Elle met en œuvre un procédé de filtration particulier, qui permet de conserver les plaquettes. »

La société nantaise, qui n’a pas de concurrent sur une telle technologie, est au stade du démonstrateur. Elle abordera avant fin 2017 les premiers essais cliniques, en vue d’obtenir le marquage CE pour une commercialisation à l’horizon 2019-2020, sur un marché mondial estimé à 300 millions de dollars. «  Mais nous visons bien au-delà avec notre système qui est plus ergonomique, facile à utiliser et moins coûteux que la centrifugation. Il s’adresse donc aux petits établissements et aux pays moins riches, n’ayant pas de banque de sang », explique Sylvain Picot.

Il vient de boucler une deuxième levée de fonds pour financer ces phases de développement techniques et réglementaires. Go Capital, qui avait apporté 800.000 euros en amorçage avec la région Pays de la Loire et Bpifrance, réinvestit 1 million, complété par des business angels de l’Ouest à hauteur de 230.000 euros. Une campagne de crowdfunding lancée sur Wiseed devrait compléter l’enveloppe de 600.000 euros.

Date de création : 2015

Président : Sylvain Picot

Montant : 1,23 million d’euros

Effectif : 10 personnes

Secteur : medtech

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Emmanuel Guimard, Les Echos

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